Jaouad Chami, figure emblématique du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), a récemment annoncé son départ à la retraite après avoir occupé le poste de commissaire général pendant près de deux décennies. Son départ marque la fin d’une ère pour cet événement majeur du secteur agricole marocain, laissant derrière lui un héritage important pour le développement de l’agriculture nationale.
Un parcours remarquable à la tête du SIAM
Né le 22 septembre 1962 à Meknès, Jaouad Chami a assuré le commissariat du SIAM de 2006 à 2023. Durant cette période, il a joué un rôle crucial dans le développement et la promotion de cet événement devenu incontournable dans le paysage agricole marocain et international. Sous sa direction, le SIAM est entré définitivement dans l’agenda des grands salons du monde, comme il l’a lui-même souligné lors de la 15ème édition de l’événement.
Selon les propos rapportés par Menara, Chami a déclaré : « Le SIAM entre définitivement dans l’agenda des grands salons du monde ». Cette affirmation témoigne de l’ampleur et de l’importance qu’a pris le salon sous sa direction.
Un bilan positif et des défis relevés
Au fil des années, Jaouad Chami a su relever de nombreux défis pour faire du SIAM un événement de renommée internationale. Lors de la 15ème édition, il exprimait sa satisfaction quant à l’évaluation de l’événement, déclarant que « la 15ème édition du SIAM a tenu toutes ses promesses ». Cette réussite est le fruit d’un travail acharné et d’une vision claire pour le développement du secteur agricole marocain.
Son départ, annoncé par Infomediaire, marque la fin d’une époque pour le SIAM. Le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a officialisé cette information dans un communiqué, soulignant ainsi l’importance de ce changement pour l’avenir du salon.
Un héritage pour l’agriculture marocaine
L’impact de Jaouad Chami sur le SIAM et, par extension, sur l’agriculture marocaine, est indéniable. Sous sa direction, le salon est devenu une plateforme importante pour la promotion de l’innovation agricole, l’échange d’expertises et la mise en valeur des produits du terroir marocain. Son travail a contribué à renforcer la position du Maroc sur la scène agricole internationale.
Comme le rapporte EcoActu, Jaouad Chami était également impliqué dans la vie politique, étant député du Parti Authenticité et Modernité (PAM). Cette double casquette a sans doute contribué à sa compréhension approfondie des enjeux du secteur agricole et à sa capacité à faire évoluer le SIAM.
L’avenir du SIAM après Chami
Le départ de Jaouad Chami ouvre un nouveau chapitre pour le SIAM. Les défis à venir seront nombreux, notamment dans un contexte où l’agriculture fait face à des enjeux majeurs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire. Le successeur de Chami aura la lourde tâche de maintenir le niveau d’excellence atteint par le salon tout en l’adaptant aux nouvelles réalités du secteur.
Selon Le Reporter, qui avait interrogé Chami sur les clés du succès du SIAM, la réussite du salon repose sur sa capacité à répondre aux attentes du secteur agricole et à s’adapter aux évolutions du marché. Ces principes resteront sans doute au cœur de la stratégie future du SIAM.
Alors que le monde agricole continue d’évoluer, l’héritage laissé par Jaouad Chami au SIAM servira de base solide pour relever les défis à venir et continuer à faire de cet événement un pilier du développement agricole au Maroc.