Pour la première fois en 61 ans d’existence, le Salon International de l’Agriculture de Paris accueille un pays invité d’honneur : le Maroc. Du 22 février au 2 mars 2025, le royaume chérifien mettra en valeur ses principales productions agricoles, notamment le blé, les tomates et le phosphate, témoignant des relations privilégiées entre la France et le Maroc dans le secteur agricole.
Une première historique pour le Salon de l’Agriculture
Le choix du Maroc comme invité d’honneur du Salon de l’Agriculture 2025 revêt une importance particulière. Cette décision, saluée par le Conseil des ministres français présidé par Emmanuel Macron, marque un tournant dans l’histoire de cet événement majeur. C’est la première fois qu’un pays étranger bénéficie d’une telle distinction depuis la création du salon.
Les productions agricoles marocaines à l’honneur
Le pavillon marocain mettra en avant les principales filières agricoles du royaume. La production de blé, essentielle pour la sécurité alimentaire du pays, occupera une place centrale. Les tomates, produit d’exportation majeur vers l’Europe, seront également mises en valeur, bien que ce sujet soulève des débats sur la concurrence entre les deux pays.
Le phosphate, ressource stratégique
Le phosphate marocain, ressource naturelle cruciale pour l’agriculture mondiale, sera également présenté lors du salon. Le Maroc, premier exportateur mondial de phosphates, joue un rôle clé dans la production d’engrais et la sécurité alimentaire internationale.
Un partenariat agricole franco-marocain renforcé
Cette invitation spéciale souligne l’importance des relations agricoles bilatérales entre la France et le Maroc. Les échanges commerciaux dans le secteur agroalimentaire sont particulièrement intenses entre les deux pays, malgré certaines tensions concernant la concurrence sur certains produits comme les tomates cerises.
Les enjeux de l’agriculture durable
La présence du Maroc au salon sera également l’occasion de mettre en lumière les avancées du royaume en matière d’agriculture durable. Les innovations dans la gestion de l’eau et les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement seront particulièrement mises en avant, reflétant les préoccupations communes des deux pays face aux défis climatiques.