Le Maroc s’est imposé comme une référence mondiale dans la lutte contre le terrorisme, développant une expertise unique saluée par la communauté internationale. Cette reconnaissance découle d’une approche globale et intégrée combinant vigilance sécuritaire, prévention et coopération régionale, mise en place notamment après les attentats de Casablanca en 2003.
Une expertise antiterroriste reconnue internationalement
Les services de sécurité marocains ont développé des méthodes innovantes pour répondre efficacement aux menaces terroristes. Cette expertise s’appuie sur une analyse approfondie des structures des groupes djihadistes, l’identification des sources de financement et le démantèlement des réseaux terroristes. Le département d’État américain a d’ailleurs souligné dans son rapport annuel le rôle central du Royaume dans la lutte contre l’extrémisme violent.
Une stratégie globale et multidimensionnelle
L’approche marocaine repose sur différents piliers complémentaires : judiciaire, social et religieux. Selon le commissaire divisionnaire Saad Amrani, conseiller stratégique du chef de corps de la police de Bruxelles, cette stratégie équilibrée constitue l’une des plus efficaces au monde. La DGST (Direction Générale de la Surveillance du Territoire) joue un rôle prépondérant dans cette lutte, comme en témoigne le récent démantèlement de cellules terroristes.
Une coopération internationale active
Le Maroc a développé une collaboration étroite avec de nombreux pays partenaires dans la lutte antiterroriste. Cette coopération se manifeste notamment à travers le partage de renseignements et l’expertise technique. Le Royaume participe activement aux efforts régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme, particulièrement dans la région du Sahel.
Un engagement continu pour la sécurité régionale
Le Royaume maintient son engagement ferme en faveur de la stabilité régionale, comme l’a récemment réaffirmé lors du sommet de l’Union Africaine. Cette position s’accompagne d’un attachement aux principes de bon voisinage et de non-ingérence, tout en insistant sur la nécessité de combattre le terrorisme et les mouvements séparatistes de manière coordonnée.