Les récentes précipitations qui se sont abattues sur le bassin du Loukkos au Maroc ont insufflé un nouvel espoir aux agriculteurs de la région de Ksar El Kébir. Après cinq années de sécheresse intense, ces pluies tant attendues apportent un soulagement considérable pour le secteur agricole et les ressources hydriques de la région.
Des précipitations qui redonnent vie aux terres agricoles
Dans les plaines de Ksar Bjir, les agriculteurs ont rapidement repris leurs activités suite à l’amélioration des conditions climatiques. Les précipitations, tombées entre fin janvier et début février, ont permis aux agriculteurs de reprendre l’entretien de leurs plantations, l’application d’engrais et l’élimination des mauvaises herbes. Ces travaux agricoles retrouvés témoignent d’un regain d’optimisme pour la saison agricole en cours.
Impact positif sur les ressources hydriques
Les pluies ont eu un effet bénéfique immédiat sur les barrages de la région. Le bassin de Moulouya a notamment enregistré une augmentation significative de son taux de remplissage, qui atteint désormais près de 25%, avec une variation positive de 1,25% en seulement 24 heures. Cette amélioration des réserves d’eau est cruciale pour l’irrigation des cultures et l’approvisionnement des populations locales.
Perspectives encourageantes pour la campagne agricole
Selon les experts de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat, ces précipitations auront un impact positif sur le couvert végétal et les activités agricoles. L’amélioration du niveau des nappes phréatiques laisse présager une meilleure disponibilité en eau pour les mois à venir. Cette situation contraste fortement avec la période de sécheresse précédente qui avait considérablement affecté le secteur agricole.
Gestion prudente des ressources
Malgré cet optimisme retrouvé, les agriculteurs de la région maintiennent une approche prudente dans la gestion des ressources hydriques. Les expériences passées dans les collines de Ksar el Kébir ont montré l’importance d’une gestion rationnelle des eaux, particulièrement pour les terrains céréaliers qui ont démontré une meilleure résistance aux fortes précipitations comparés aux champs en jachère.