Le 38e sommet de l’Union africaine s’est tenu à Addis-Abeba les 15 et 16 février 2025, marquant un moment crucial pour le continent. Cette rencontre historique a été dominée par les discussions sur les conflits en République Démocratique du Congo et au Soudan, ainsi que par l’élection d’une nouvelle direction à la tête de la Commission de l’UA.
Les principaux enjeux du sommet
La réunion a débuté par un appel urgent du secrétaire général de l’ONU concernant la nécessité de mettre fin aux conflits qui menacent la stabilité du continent. La situation sécuritaire en RDC et au Soudan a été au cœur des préoccupations, comme l’a rapporté Deutsche Welle.
Le Maroc, acteur majeur des initiatives panafricaines
Le Royaume du Maroc a joué un rôle particulièrement actif lors de ce sommet, comme le souligne Actu du Maroc. Le pays a notamment plaidé pour un dialogue constructif concernant la stabilité en RDC et a réaffirmé son engagement pour les principes de bon voisinage et de non-ingérence.
Les défis climatiques au centre des débats
Un accent particulier a été mis sur la résilience climatique, avec le Maroc qui a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de développer son propre modèle face aux changements climatiques. Cette position a été détaillée dans un rapport spécial.
Renouvellement de la direction de l’UA
L’un des moments clés du sommet a été l’élection des nouveaux dirigeants de la Commission de l’UA. Après huit années de mandat, Moussa Faki Mahamat a cédé sa place, tandis que l’Algérie a remporté la vice-présidence dans un scrutin particulièrement disputé, comme l’indique la presse locale.
Les perspectives économiques et institutionnelles
Le sommet a également abordé les défis économiques du continent, avec un focus particulier sur le développement des échanges intra-africains et le renforcement des institutions continentales. Ces discussions s’inscrivent dans la continuité des efforts de l’UA pour promouvoir l’intégration économique africaine.