Turquie | Ce mercredi 16 octobre 2024, à 10h46 heure locale, la province de Malatya, dans l’Est de la Turquie, a été secouée par un séisme de magnitude 5,9. Cette nouvelle secousse frappe une région encore marquée par les cicatrices du désastre de 2023.
L’épicentre du séisme a été localisé dans le district de Kale, une zone déjà durement touchée par le violent tremblement de terre de magnitude 7,8 du 6 février 2023, qui avait fait plus de 53.500 victimes en Turquie et près de 6.000 en Syrie voisine.
Face à cette nouvelle crise, les autorités locales et nationales se sont rapidement mobilisées. L’agence publique de gestion des catastrophes (Afad) a rapidement communiqué sur la situation : « Pour l’instant, il n’y a eu aucune perte en vie humaine ni de destruction de biens après le séisme de magnitude 5,9 », a-t-elle déclaré sur la plateforme X.
La municipalité de Malatya a confirmé qu’aucun « développement négatif » n’était à déplorer dans l’immédiat. Cependant, par mesure de précaution, le gouverneur de la province, Seddar Yavuz, a ordonné la fermeture des écoles primaires et secondaires de la ville pour la journée.
La secousse a été ressentie bien au-delà de Malatya, jusque dans la ville de Diyarbarkir, située à environ 140 km de l’épicentre. Des correspondants de l’AFP sur place ont rapporté que le tremblement de terre avait été perçu très fortement dans plusieurs grandes villes de la région.
Les images diffusées par les chaînes de télévision turques ont montré des scènes rappelant tristement celles de 2023 : des habitants se précipitant hors de leurs immeubles, craignant des effondrements.
Cette nouvelle épreuve pour Malatya et ses habitants soulève des questions sur la résilience de la région face aux risques sismiques. Un an après la catastrophe de 2023, la province se retrouve à nouveau au cœur de l’actualité sismique, testant la capacité de la Turquie à faire face à ces défis récurrents.