L’ambassadeure d’Algérie à Addis-Abeba, Selma Malika Haddadi, a été élue vice-présidente de la Commission de l’Union africaine avec une majorité significative de 33 voix. Cette nomination fait suite au terme du mandat de la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa et marque un tournant dans la représentation nord-africaine au sein de l’institution.
Une élection décisive à Addis-Abeba
La session électorale, qui s’est tenue à Addis-Abeba, a vu l’ambassadeure algérienne s’imposer face à sa concurrente marocaine pour ce poste stratégique au sein de l’organisation panafricaine. Cette victoire renforce la position diplomatique de l’Algérie dans les instances continentales et confirme son engagement dans la gouvernance africaine.
Un parcours diplomatique remarquable
Avant d’accéder à ce poste prestigieux, Selma Malika Haddadi occupait les fonctions d’ambassadeure d’Algérie à Addis-Abeba et de représentante permanente auprès de l’Union africaine. Son expertise en matière de relations internationales et sa connaissance approfondie des enjeux continentaux ont contribué à sa nomination à ce poste stratégique.
Les défis à venir pour la nouvelle vice-présidente
Dans ses nouvelles fonctions, Selma Haddadi sera amenée à jouer un rôle crucial dans le développement des politiques continentales et la coordination des actions de la Commission. Sa mission inclura notamment le renforcement de la coopération entre les États membres et la promotion des intérêts africains sur la scène internationale.
Une campagne soutenue par la diplomatie algérienne
La candidature de Selma Malika Haddadi a bénéficié d’un soutien important de la part des autorités algériennes. Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est personnellement impliqué dans la campagne, soulignant l’importance stratégique de cette nomination pour la diplomatie algérienne et la coopération continentale.