Des tensions au sein du gouvernement Akhannouch : entre collusion et rivalités

Le gouvernement Akhannouch traverse actuellement une période de tensions internes marquée par des critiques et des désaccords entre les différentes composantes de la majorité gouvernementale. Des divergences émergent notamment entre le Premier ministre et les ministres issus du PAM, révélant une dynamique complexe au sein de l’exécutif marocain.

Une cohésion gouvernementale mise à l’épreuve

Le cabinet Akhannouch fait face à des défis croissants dans sa cohésion interne. Après l’Istiqlal, c’est désormais le PAM, pilier majeur de la majorité gouvernementale, qui exprime ouvertement ses critiques envers certaines orientations de l’exécutif. Ces divergences se manifestent particulièrement autour des commissions techniques et de la répartition des prérogatives.

Des tensions multiformes au sein de l’appareil gouvernemental

Les désaccords se cristallisent notamment autour des questions d’investissements et d’emploi. Lors des discussions sur le bilan économique, plusieurs ministres ont exprimé leur scepticisme quant aux chiffres présentés par Aziz Akhannouch, pointant particulièrement la faible attractivité du pays pour les investissements directs étrangers.

La question des prérogatives au cœur des débats

Une guerre des prérogatives se dessine entre les ministres de plein exercice et les secrétaires d’État nouvellement nommés. Cette situation complexifie la gouvernance et ralentit la mise en œuvre de certaines réformes essentielles. Le remaniement ministériel récent, plutôt que d’apaiser les tensions, semble avoir ravivé certains antagonismes.

Impact sur les projets gouvernementaux

Ces tensions internes affectent la mise en œuvre de projets majeurs, comme l’illustre la controverse autour du projet de dessalement d’eau de mer dans la région de Casablanca-Settat. Les questions de conflits d’intérêts et de transparence dans la gestion des grands projets alimentent les débats au sein même de la majorité gouvernementale.

Contexte international et pressions externes

Les tensions internes s’inscrivent dans un contexte plus large de défis internationaux. Le gouvernement doit notamment gérer des questions diplomatiques sensibles, comme en témoignent les réactions aux exercices militaires conjoints franco-marocains et les positions sur le dossier du Sahara, pour lequel le CCG a réaffirmé son soutien à la position marocaine.

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