People | Le monde du sport et des affaires au Maroc est secoué par une affaire qui prend une tournure judiciaire spectaculaire. Jonathan Harroch, le propriétaire bien connu de la chaîne de salles de sport City Club, a été placé en détention préventive à la prison locale de Oukacha, dans les premières heures de ce mercredi 16 octobre 2024.
Des accusations d’une extrême gravité
Selon des sources proches du dossier, Harroch fait face à un éventail d’accusations particulièrement sérieuses. « La traite des êtres humains, l’exploitation de la vulnérabilité de femmes à des fins de corruption, la détention et consommation de drogues dures, ainsi que l’incitation à la prostitution » figurent parmi les charges retenues contre l’homme d’affaires selon Hespress.
Une arrestation mouvementée
L’affaire a pris une tournure décisive le samedi 12 octobre, lorsque les services de police ont interpellé Jonathan Harroch dans un hôtel de Casablanca. Lors de son arrestation, l’entrepreneur était en possession de 2,5 grammes de cocaïne et accompagné de deux jeunes femmes. Cette opération s’inscrivait dans le cadre d’une enquête plus large, impliquant des mandats de recherche liés à l’émission de chèques sans provision pour plusieurs millions de dirhams.
De l’empire du fitness aux cellules de Oukacha
La chute de Jonathan Harroch est d’autant plus retentissante qu’il était jusqu’à présent considéré comme un acteur majeur du développement du secteur sportif au Maroc. Dans une interview accordée à Hespress FR en mai dernier, il avait mis en avant son rôle dans la « démocratisation de l’accès au sport dans le pays », fruit de plus de 20 ans d’engagement dans le domaine.
Une défense qui s’organise
Face à ces accusations, l’entourage de Harroch tente de riposter. Des sources proches du dossier indiquent que « l’individu appréhendé prétend détenir des renonciations concernant les chèques concernés », bien qu’il ne les ait pas encore présentées aux autorités compétentes.
Un coup dur pour City Club
Cette affaire jette une ombre sur l’avenir de City Club, l’une des chaînes de salles de sport les plus populaires du Maroc. Les répercussions de cette incarcération sur l’entreprise et ses nombreux employés restent à évaluer.
Alors que l’enquête se poursuit, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Le milieu du fitness marocain, tout comme l’opinion publique, attend avec impatience les prochains développements de cette affaire qui mêle sport, business et accusations criminelles.