Une nouvelle étude révèle les perceptions complexes des chômeurs marocains face à leur situation, alors que le taux de chômage devrait atteindre 13,3% en 2024. L’enquête Hibapress met en lumière les défis quotidiens et les attentes des demandeurs d’emploi dans un contexte économique en mutation.
État des lieux du chômage au Maroc en 2024
Selon les dernières données, le Maroc prévoit la création de 82 000 nouveaux postes de travail en 2024, bien que les défis de la précarité persistent. Le secteur des services s’impose comme le principal générateur d’emplois, tandis que les initiatives gouvernementales tentent de diversifier les opportunités professionnelles.
Les principales causes perçues du chômage
L’enquête identifie plusieurs facteurs majeurs selon les personnes interrogées : la faiblesse de la croissance économique, l’inadéquation des formations avec les besoins du marché, et l’impact des délocalisations. Les répondants soulignent également le poids des charges sociales comme frein à l’embauche.
Perspectives et attentes des demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi expriment des attentes précises concernant les mesures d’accompagnement. La formation professionnelle et l’aide à la création d’entreprise figurent parmi les dispositifs les plus plébiscités. Le programme d’implantation de 150 nouvelles unités industrielles à Marrakech suscite notamment de l’espoir.
Impact des mesures gouvernementales
Les récentes augmentations du SMIG et du SMAG sont perçues de manière mitigée par les demandeurs d’emploi. Si elles représentent une avancée sociale, certains craignent un effet dissuasif sur les embauches. La diversification économique et la solidification des secteurs clés constituent des axes majeurs de la stratégie gouvernementale pour lutter contre le chômage.
Disparités régionales et sociales
L’étude met en évidence des écarts significatifs entre les régions du royaume. Les zones urbaines présentent des taux de chômage plus élevés, particulièrement chez les jeunes diplômés. Cette situation révèle la nécessité d’adopter des approches différenciées selon les territoires.