Le parquet près le tribunal de première instance d’Aïn Sbaâ à Casablanca a dévoilé de nouveaux éléments concernant un réseau présumé de diffamation et de cyber-extorsion impliquant la famille Jerando. L’affaire, qui a conduit à l’arrestation de cinq personnes dont une mineure, met en lumière un système sophistiqué d’extorsion opérant depuis le Canada avec des ramifications au Maroc.
Les détails de l’enquête révélés par le parquet
Le substitut du procureur du Roi, Jamal Lahrour, a exposé lors d’une conférence de presse à Casablanca les mécanismes du réseau présumé. Suite à une plainte déposée par une victime, la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) a déféré cinq suspects devant le parquet le 1er mars, dont une adolescente de 15 ans.
Des accusations graves et multiples
Les suspects font face à plusieurs chefs d’accusation, notamment pour leur participation présumée dans des actes criminels punis par la loi. La mineure impliquée a été placée dans un centre de protection de l’enfance après avoir été déférée devant le juge des mineurs, conformément aux procédures juridiques en vigueur.
Extension de l’enquête et nouvelles auditions
L’investigation s’est élargie avec l’audition de quatre personnes supplémentaires le 4 mars. Ces individus sont soupçonnés d’avoir participé au montage et à la diffusion de vidéos compromettantes ainsi qu’à diverses transactions liées au dossier. Le parquet a souligné l’importance de contrer la diffusion d’informations erronées sur les réseaux sociaux concernant cette affaire.
Un réseau opérant depuis le Canada
Hicham Jerando, établi au Canada, est au centre de cette affaire qui a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux. Récemment, il a été reconnu coupable d’outrage au tribunal dans une affaire connexe, malgré ses affirmations de vouloir « dénoncer la corruption » via diverses plateformes sociales comme TikTok, Facebook et YouTube.