La Confédération marocaine des TPE-PME vient d’exprimer son opposition catégorique au projet de loi sur le droit de grève actuellement en discussion à la Chambre des Conseillers. Cette organisation, représentant plus de 98% du tissu économique marocain, considère que ce texte ne prend pas suffisamment en compte les réalités et les défis des très petites, petites et moyennes entreprises.
Une opposition ferme au projet de loi sur la grève
Dans un communiqué officiel, la Confédération marocaine des TPE-PME a détaillé les raisons de son opposition au projet de loi n° 97.15 relatif au droit de grève. L’organisation pointe notamment l’absence de dialogue inclusif dans l’élaboration du texte et un déséquilibre manifeste dans la prise en compte des intérêts des différents acteurs économiques.
Les préoccupations majeures du secteur
La Confédération souligne que les TPE-PME et auto-entrepreneurs, qui constituent l’épine dorsale de l’économie nationale, font face à des défis spécifiques qui ne sont pas adéquatement traités dans le projet de loi. Cette situation pourrait, selon l’organisation, fragiliser davantage un secteur déjà confronté à de nombreuses difficultés.
Un appel à la révision du projet
Face à ces enjeux, la Confédération appelle à une révision complète du projet de loi. Elle demande l’ouverture d’un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes pour aboutir à un texte plus équilibré, prenant en considération les réalités du terrain et les spécificités des TPE-PME marocaines.
Des mobilisations en perspective
En réponse à ce projet jugé « restrictif », une mobilisation nationale s’organise. La Confédération envisage plusieurs actions pour faire entendre sa voix et défendre les intérêts des entreprises qu’elle représente, notamment à travers des consultations élargies avec les différents acteurs économiques et sociaux.