Un rebondissement majeur vient de se produire dans l’affaire de viol présumé impliquant Kamil Bennis, M’hammed Alj et Saad Slaoui. Selon des informations récentes, les 12 témoins interrogés jusqu’à présent par le juge d’instruction ont tous affirmé qu’il n’y avait pas eu de viol. Cette nouvelle donne pourrait avoir un impact significatif sur le déroulement de l’enquête.
Les témoignages remettent en question les accusations initiales
D’après des sources médiatiques, les déclarations des témoins interrogés semblent contredire les accusations portées par la plaignante, une juriste française de 27 ans. Cette dernière avait initialement affirmé avoir été violée par Kamil Bennis après avoir ingéré, à son insu, du GHB, connu sous le nom de « drogue du violeur ».
Malgré ce nouveau développement, la plaignante maintient ses accusations et refuse de retirer sa plainte. Elle persiste à affirmer qu’elle a été victime d’un acte de violence sexuelle collective lors d’une soirée qui aurait dégénéré.
Les accusés nient les faits et plaident le consentement
De son côté, Kamil Bennis nie fermement les accusations de viol. Il assure que tout contact physique et sexuel avec la jeune femme était consenti. Cependant, il admet que certains événements de la soirée se sont produits, sans pour autant en préciser la nature exacte.
Les mis en cause font face à de graves accusations, notamment de « formation d’une bande criminelle, enlèvement, séquestration et viol ». L’affaire a pris une ampleur considérable au Maroc, impliquant des personnalités influentes comme Chakib Alj, le patron des patrons, dont le fils est concerné par l’enquête.
Une enquête approfondie en cours
Les autorités judiciaires poursuivent leur investigation de manière approfondie. Kamil Bennis, M’hammed Alj et Saad Slaoui ont été placés en détention provisoire pendant que l’enquête se poursuit. Un des plaignants aurait récemment retiré sa plainte, ajoutant une nouvelle dimension à cette affaire complexe.
Impact médiatique et social de l’affaire
L’affaire « Bennis-Alj-Slaoui » a suscité un vif intérêt médiatique et de nombreuses réactions dans la société marocaine. Elle soulève des questions importantes sur les violences sexuelles, le consentement et le traitement judiciaire de telles affaires impliquant des personnalités influentes.
Alors que l’enquête se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains appellent à la présomption d’innocence, tandis que d’autres soulignent l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle. L’implication présumée d’autres personnalités dans cette affaire continue d’alimenter les discussions et les spéculations.