Botola Pro D1 | Un séisme secoue l’Olympique Safi. Au lendemain d’une défaite cinglante (3-0) face au Fath Rabat lors de la 7ᵉ journée de Botola Pro D1, Amine El Karma a officiellement remis sa démission ce mercredi 24 octobre 2024, plongeant le club dans une crise profonde.
Une rupture prévisible
Les tensions entre l’entraîneur et la direction du club ont finalement atteint leur paroxysme. Dans sa lettre de démission adressée au président Mohamed Haïdaoui, El Karma n’a pas hésité à pointer du doigt les dysfonctionnements au sein du club. « L’absence de conditions de travail adéquates et le manque de moyens pour atteindre les objectifs fixés » sont les principales raisons invoquées par le technicien.
Des promesses non tenues
La situation s’est progressivement détériorée ces dernières semaines. Selon des sources proches du dossier citées par Hesport, le coach avait déjà fait part de son mécontentement à plusieurs reprises. Les engagements pris envers le staff technique et les joueurs n’auraient jamais été honorés, créant un climat de tension permanent au sein du club.
Un palmarès qui contraste
Cette fin brutale contraste avec le prestigieux parcours d’El Karma. L’entraîneur s’était notamment illustré à la Renaissance de Berkane, où il avait brillamment occupé le poste de directeur technique du centre de formation avant de mener l’équipe première à la conquête de la Coupe du Trône.
Une situation sportive alarmante
Cette démission intervient dans un contexte sportif particulièrement délicat. L’Olympique Safi occupe actuellement une inquiétante 13e place au classement de la Botola Pro D1, avec seulement 7 points au compteur après sept journées. Un bilan qui ne correspond pas aux ambitions initiales du club.
Un avenir incertain
La direction du club se retrouve face à un défi majeur : trouver rapidement un successeur capable de redresser la situation sportive. Cette tâche s’annonce d’autant plus complexe que les problèmes structurels dénoncés par El Karma nécessitent une réponse rapide et concrète.
Cette crise met en lumière les difficultés chroniques que rencontrent certains clubs du championnat marocain, où les tensions entre staff technique et direction sont souvent exacerbées par des questions de moyens et de gouvernance.